La chute est une œuvre à part chez
Camus. Si vous avez déjà lu Camus, vous connaissez sa philosophie de
l’absurde et de la révolte. Comment il a développé dans ses livres, en
particulier dans la peste et l’étranger, ses idées sur cette
confrontation entre la quête du sens de l’homme, et le non sens de ce
monde. L’absurde. Ce choc entre nos aspirations profondes et les dures
vérités de cette vie (la mort l’aliénation par le travail, etc…). Et ce consentement, cette lucidité face à cela, c’est la fameuse révolte qu’il entrevoit.
Le mot est lâché : philosophie. Et cela peux refroidir. Faire peur même. Mais avec Camus, la chose est vraiment accessible, et pour ma part, envoutante, stimulante, exaltante même. Le style est clair, jamais lourd, sans grandiloquence, et souvent comme dans la chute, remplie d’humour.
Nous découvrons jean baptiste Clamence au Mexico-City, un bouge d’Amsterdam, où il interpelle un voyageur de passage : « Puis-je, Monsieur, vous proposer mes services, sans risquer d’être importun ? «. Débute alors un soliloque sur 5 jours, où celui-ci se confie sans concessions. Ou bien serait-ce face à son double, ou son miroir ?
Clamence est un Avocat riche, célèbre, imbu de sa personne, plein de bonne conscience bourgeoise, se croyant au dessus de la masse à qui il prodigue sa générosité condescendante.
Tout se passe bien jusqu’au drame, moment clef du livre. Une femme se suicide dans un canal, sous les yeux de Clamence, qui choisira de ne rien faire. Froidement. Et par la même, il signera son inexorable descente en enfer. Ce choc, qui lui fera prendre conscience de l’absurdité de sa vie, l’amènera à chercher la réponse à ses tourments dans les femmes, le mensonge, en devenant juge –pénitent. En vain.
La chute. Chute dans le canal. Chute de l’eden en enfer. Chute du Paris brillant à l’Amsterdam des bouges crasseux. Chute de nos illusions perdues. Chute de nos aspirations. Notre chute à tous
Le mot est lâché : philosophie. Et cela peux refroidir. Faire peur même. Mais avec Camus, la chose est vraiment accessible, et pour ma part, envoutante, stimulante, exaltante même. Le style est clair, jamais lourd, sans grandiloquence, et souvent comme dans la chute, remplie d’humour.
Nous découvrons jean baptiste Clamence au Mexico-City, un bouge d’Amsterdam, où il interpelle un voyageur de passage : « Puis-je, Monsieur, vous proposer mes services, sans risquer d’être importun ? «. Débute alors un soliloque sur 5 jours, où celui-ci se confie sans concessions. Ou bien serait-ce face à son double, ou son miroir ?
Clamence est un Avocat riche, célèbre, imbu de sa personne, plein de bonne conscience bourgeoise, se croyant au dessus de la masse à qui il prodigue sa générosité condescendante.
Tout se passe bien jusqu’au drame, moment clef du livre. Une femme se suicide dans un canal, sous les yeux de Clamence, qui choisira de ne rien faire. Froidement. Et par la même, il signera son inexorable descente en enfer. Ce choc, qui lui fera prendre conscience de l’absurdité de sa vie, l’amènera à chercher la réponse à ses tourments dans les femmes, le mensonge, en devenant juge –pénitent. En vain.
La chute. Chute dans le canal. Chute de l’eden en enfer. Chute du Paris brillant à l’Amsterdam des bouges crasseux. Chute de nos illusions perdues. Chute de nos aspirations. Notre chute à tous
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