Tropique de la violence – Natacha Appanah
Voici mon dernier livre lu cette année 2016. Je termine bien. Un chef d’œuvre…
Dépaysement à Mayotte, ses lagons, ses plages magnifiques, découverte
de ce département français oublié dans le canal du Mozambique près des
Comores et de Madagascar. Mais du paradis à l’enfer, il n’y a qu’un pas.
L’auteur nous illustre la détresse immense de la jeunesse de cette ile
via cinq personnages qui nous racontent en cascades leurs destins
tragiques. Une narration aussi intelligente que captivante, où les uns
après les autres, dans leur style propres, ils nous livrent leur part
de vérité, au-delà des apparences, de manière croisée, de leurs
rencontres initiales jusqu’à leur mort, et même au-delà !
Marie, infirmière de la métropole mal mariée avec un natif de Mayotte qui l’abandonne, et qui recueille le petit Moïse, un enfant naufragé, comme des milliers d’autres enfants, loin des photographes à sensation, loin de la France sourde, aveugle et muette. Moïse, ado en perdition, déraciné, qui n’a que pour seul refuge « l’enfant et la rivière » d’’Henri Bosco qu’il relit sans cesse. Il aura le malheur de rencontrer Bruce, petit caïd dévoré par la haine et la violence, chef de gang de Gaza bidonville favelas pourris par la drogue, la prostitution et le désespoir. Bruce aime Moïse autant qu’il se sent inférieur à lui. Bruce le jalouse même s’il en fait son second. Et quand Moïse rencontre Stéphane, Humanitaire de la métropole qui lui ouvre les portes d’un monde pleins d’espoir, le drame est proche.
Un très beau roman puissant, lucide, âpre. Une très belle écriture sans concession, directe, violente parfois.
Un roman fabuleux pour finir l’année, un Chef d’œuvre donc.
Marie, infirmière de la métropole mal mariée avec un natif de Mayotte qui l’abandonne, et qui recueille le petit Moïse, un enfant naufragé, comme des milliers d’autres enfants, loin des photographes à sensation, loin de la France sourde, aveugle et muette. Moïse, ado en perdition, déraciné, qui n’a que pour seul refuge « l’enfant et la rivière » d’’Henri Bosco qu’il relit sans cesse. Il aura le malheur de rencontrer Bruce, petit caïd dévoré par la haine et la violence, chef de gang de Gaza bidonville favelas pourris par la drogue, la prostitution et le désespoir. Bruce aime Moïse autant qu’il se sent inférieur à lui. Bruce le jalouse même s’il en fait son second. Et quand Moïse rencontre Stéphane, Humanitaire de la métropole qui lui ouvre les portes d’un monde pleins d’espoir, le drame est proche.
Un très beau roman puissant, lucide, âpre. Une très belle écriture sans concession, directe, violente parfois.
Un roman fabuleux pour finir l’année, un Chef d’œuvre donc.