LE CRI- Nicolas Beuglet
Deception, deception et beaucoup de bruit pour rien pour ce scenario de blockbuster hollywoodien.
Pourtant cela démarre vraiment très fort. Un asile psychiatrique en
Norvège, le pays de Munch d'où le titre, une inspectrice
ultra-tourmentée (rousse évidemment, syndrome silence des agneaux), un
meurtre des plus étrange (un patient qui s’étrangle à main nue tout
seul et dont personne ne connait l’identité !), une ambiance sordide,
voilà qui augurait le thriller psychologique névrotique glaçant à souhait. Mais aprés 100 pages, j'ai déjà eu hate que cela se termine.
Ceci dit…si vous aimez les romans de Bernard Weber (les fourmis, les
thanatonautes), Dan Brown et son DaVinci Code, vous serez comblés. Des
chapitres courts (51 en 490 pages !), un rythme qui ne faiblit pas, des
rebondissements toutes les 5 pages, des héros qui voyagent à travers la
planète en train, en avion, en voiture, en bateau, en vélo, une intrigue
complexe autour de la folie et d’un des plus grands mystères de
l’humanité (et oui ,comme chez Werber…), le tout basé sur des faits
historiques avérés, peu connus et vraiment incroyables, alors vous serez
servi , ce livre vous enchantera et saura vous tenir en haleine. Un bon
thriller pour lire dans le train en somme et passer le temps en buvant
du café.
La déception, c’est que, comme une majorité de polar de ce genre, c’est vraiment écrit sans aucun style, dans une écriture des plus quelconque, avec une surenchère de rebondissement abracadabrantesques, et des courses poursuites à n’en plus finir qui m’ont essoufflés jusqu’à l’ennui. Sans parler d’approximations scientifiques aux confins du ridicule, enrobé de psychologie de bazar (pauvre Jung…). L’auteur n'est pas un écrivain mais un scénariste et cela se ressent. Ce qu’il a écrit, c’est un scénario de cinéma pour Ron Howard et tom Cruise. Bref pas mon truc. J’en resterai au polars plus sombres et sales, où la psychologie n'est pas faite de grosses ficelles, comme ceux de James Ellroy, magistraux, ou même pourquoi pas Harlen Coben.
Sur ce je m'en vais terminer mon tatiana de Rosnay. A suivre....
Patrice
La déception, c’est que, comme une majorité de polar de ce genre, c’est vraiment écrit sans aucun style, dans une écriture des plus quelconque, avec une surenchère de rebondissement abracadabrantesques, et des courses poursuites à n’en plus finir qui m’ont essoufflés jusqu’à l’ennui. Sans parler d’approximations scientifiques aux confins du ridicule, enrobé de psychologie de bazar (pauvre Jung…). L’auteur n'est pas un écrivain mais un scénariste et cela se ressent. Ce qu’il a écrit, c’est un scénario de cinéma pour Ron Howard et tom Cruise. Bref pas mon truc. J’en resterai au polars plus sombres et sales, où la psychologie n'est pas faite de grosses ficelles, comme ceux de James Ellroy, magistraux, ou même pourquoi pas Harlen Coben.
Sur ce je m'en vais terminer mon tatiana de Rosnay. A suivre....
Patrice
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