Le blog de Pat Lagachette

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lundi 12 décembre 2016

Le cri - Nicolas Beuglet (3/5)

LE CRI- Nicolas Beuglet

Deception, deception et beaucoup de bruit pour rien pour ce scenario de blockbuster hollywoodien.
Pourtant cela démarre vraiment très fort. Un asile psychiatrique en Norvège, le pays de Munch d'où le titre, une inspectrice ultra-tourmentée (rousse évidemment, syndrome silence des agneaux), un meurtre des plus étrange (un patient qui s’étrangle à main nue tout seul et dont personne ne connait l’identité !), une ambiance sordide, voilà qui augurait le thriller psychologique névrotique glaçant à souhait. Mais aprés 100 pages, j'ai déjà eu hate que cela se termine.

Ceci dit…si vous aimez les romans de Bernard Weber (les fourmis, les thanatonautes), Dan Brown et son DaVinci Code, vous serez comblés. Des chapitres courts (51 en 490 pages !), un rythme qui ne faiblit pas, des rebondissements toutes les 5 pages, des héros qui voyagent à travers la planète en train, en avion, en voiture, en bateau, en vélo, une intrigue complexe autour de la folie et d’un des plus grands mystères de l’humanité (et oui ,comme chez Werber…), le tout basé sur des faits historiques avérés, peu connus et vraiment incroyables, alors vous serez servi , ce livre vous enchantera et saura vous tenir en haleine. Un bon thriller pour lire dans le train en somme et passer le temps en buvant du café.

La déception, c’est que, comme une majorité de polar de ce genre, c’est vraiment écrit sans aucun style, dans une écriture des plus quelconque, avec une surenchère de rebondissement abracadabrantesques, et des courses poursuites à n’en plus finir qui m’ont essoufflés jusqu’à l’ennui. Sans parler d’approximations scientifiques aux confins du ridicule, enrobé de psychologie de bazar (pauvre Jung…). L’auteur n'est pas un écrivain mais un scénariste et cela se ressent. Ce qu’il a écrit, c’est un scénario de cinéma pour Ron Howard et tom Cruise. Bref pas mon truc. J’en resterai au polars plus sombres et sales, où la psychologie n'est pas faite de grosses ficelles, comme ceux de James Ellroy, magistraux, ou même pourquoi pas Harlen Coben.
Sur ce je m'en vais terminer mon tatiana de Rosnay. A suivre....
Patrice

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